jeudi 10 mai 2012

La fin d'un Règne



Une aire s’achève en France, que dis-je une aire…une présidence, un règne !
Une présidence aux gouts d’excès, une présidence nouvelle et ambitieuse diront certains. 
  • Un règne où il a tenté d’introniser son fils en qualité de prince de la Défense.
  • Un règne qui ne laissera pas indifférents ces sujets ou contemporains mais qui certainement ne marquera pas l’Histoire !Et pourtant…

Que dire de l’ascension fulgurante de ce fils d’immigré à la plus haute marche de l’Etat ; la victoire de l’ambition politique sur la vision politique.

En effet, on peut si on veut... vraiment, semble nous dire la  biographie de ce jeune cinquantenaire ! Guider par l’envie et construit d’une motivation à toute épreuve on peut non seulement renverser les montagnes mais accéder aux sommets de nos ambitions. Pendant que beaucoup de visionnaires sont restés collés au bas de l’échiquier politique.
Avoir une vision politique sans ambition ne meme nulle part.

Si beaucoup voit en cette ambition démesurée le mal (absolu) personnifié, j’aime à voir ce petit “bout” d’homme décidé dès son adolescence à dominer ceux qui le brimaient à l’école, comme une porte ouverte au possible.
Sarkosy tout come le sarkosysme a changé la mentalité française. Il n’a pas que divisé la France en deux ; ses adorateurs et ses détracteurs mais a laissé la porte ouverte à un nouveau souffle politique. Une porte qui  restera ouverte à jamais comme unique souvenir de son règne.

Si certains diabolise l’homme, il faut dire qu’il a su ramener la politique dans le quotidien des français ; du petit bistrot de campagne, à la buvette d’un stade de foot de banlieue, du restaurant chic place de la madeleine au KFC place d'Italie, il était partout. Plus que cela, certains se sont trouvés des vocations ou tout simplement une aspiration politique -j’en fait parti-.

A l’heure du bilan et probablement du jugement dernier…
  • Sarkosy aura été dans les premiers mois de son mandat, l’homme d’ouverture ; il s’attacha à convaincre des cadres de tous bords de le rejoindre dans son projet présidentiel. (que certains qualifieront de diviseur d'opposition)
  • Ensuite l’homme de tous les combats (et non coups bats “Casse toi pauvre con”,”Viens descends me le dire ne face”); président  et premier ministre à temps plein, il fut le parrain de la révolution du Jasmin qu’il poursuivit en la qualité de « sauveur des libertés » en Libye et en Cote d’Ivoire (la notion de « sauvetage » et de « démocratie » sont tirées de grands medias internationaux occidentaux et peuvent  rendrent perplexes plus d'un lecteur, il ne s’agit en aucun cas d’une opinion personnelle)
  • Après la démocratie, il s’efforça d’être le chef politique de l’anti Euro crise. A mi-mandat Super Sarko était partout (et nulle part diront certains de ces détracteurs), tel un dieu omniscient il était incontournable.
  • Au niveau national, les derniers mois de son règne ont été une accumulation de propagande raciste et secteur, de la politique à son plus bas niveau avec un nouvel artilleur en chef en la personne de Mr Gueyant. Biensure on pourra toujours dire que ses petites tirades sont sorties de leur context mais que dire de sa circulaire?

Il est intéressant de noter le paradoxe sur le fait que le premier président fils d’immigré, ou français de deuxième zone...oups... génération, soit celui qui soit le plus taxé de racisme envers ces derniers !
Et oui, car l’exploit suprême aura été de faire oublier son nom au français. De s’être rendu si présent que Sarkosy ainsi que le Sarkosysme font désormais partie du vocabulaire national et même du dictionnaire français.

Il a été critiqué pour son populisme et pour avoir rabaissé l’image de la fonction présidentielle mais il a permis de faire de la politique un sujet de comptoir. Il a rendu la politique au peuple, il a rendu la politique populaire, nous pouvons au moins lui laissé ca. Tout le monde en France avait une opinion sur lui.

Le petit homme qui devint Le président incontournable en son temps qui aura attiré les flash et les médias et qui surpassa son complexe sans pour autant figurer parmi les grands hommes.


PS: Je ne sais pas ce qu'est le sarkosysme donc si vous avez la definition n'hesitez pas a  la partager.

Prospérité = Croissance

Je n’ai jamais eu de cours d’économie. D’ailleurs, je n’ai jamais eu de réelles vocations en la matière. La vie m’y a amené.
En cette période de trouble, d’Euro trouble, je ne cesse de m’interroger.
Après le default de Lehmann Brother, la peur a envahi les marchés financiers. Le risque de crédit s’instaura dans tous les esprits et dans toutes potentielles transactions. Le pouvoir des agences de notations fut et est à l’image de cette peur, immense et systémique.
Le risque de default est omniprésent, la Grèce le plus mauvais élève européen…du moment en subit les conséquences. Plus grave que la crise irlandaise, les grecs sont dans une impasse.
La Grèce avait son tourisme et ses olives, la Croatie a les même paysage, il s’agit d’une version moins chère que la Grèce sans les olives ni acropole. Pour les Olives, les Maroccains en font à meilleur prix.
Fan de mythologie, le temps du mensonge est révolu. La Grèce est sur le point de devenir un pays africain. On redessine les frontières de l’Afrique; la pression exercée par Bruxelles (ou Berlin) sur la politique interne de la Grèce n’est point différente que les règles ancestrales (ou d’un autre siècle) du FMI et de la Banque Mondiale sur les pays africains.
En quoi cette crise était plus grave que les autres ? Le default de la Grèce entrainerait le default d’autres pays de la zone Euro, tel que le Portugal, l’Espagne, l’Italie et ne nous le cachons celui de la France…
Expulser le mauvais élève, ne semble pas déraisonnable, mais cette possibilité n’a pas plu aux instances dirigeantes européennes, en effet quelle image se ferait les investisseurs d’une Euro Zone unis quand tous va bien et sans concession quand il s’agit de délester les mauvais payeurs (enfin emprunteurs). Un credit spread à la hausse pour tous les pays fébriles, la pression serait accrue et permanente.
Il est intéressant de remarquer que sortir de l’Euro n’est point dramatique pour les Grecs, il s’agit là pour eux de la meilleur des solutions. Ils retourneraient a une souveraineté d’une monnaie nationale et reconstruirait leur pays sur des bases plus solides grâce a un contrôle de leur inflation. (en fait, une hausse de l'inflation, les forceraient à produire)
Les alternatives ne sont pas si nombreuses :
  • Les Grecs auraient pu vendre des le commencement de la crise, leur iles ou constitué un système de régions sponsorisées. Cela aurait calmé temporairement les marchés, En effet, les quelques milliers de goinfres du marché noire auraient pu trouver une façon de blanchir leur patrimoine acquis sur les clémences ou lachisme de l’Etat Grec.
  • Une création d’une seconde monnaie européenne, indexée sur la première, Euro Faibles. Cette solution long term, donne du leverage au membre de l’Euro zone en difficulté. Jouant sur le taux de change, cela consisturait une barrière claire et visible pour les marchés.

Les instances dirigeantes ont tranché en faveur d’une non solution. Endetter les grecs, jusqu’au cou et les chaperonner durant toute la durée de leur emprunt. Il est clair au vue de l’état de l’économie grecque, que leur servitude sera eternel dans le sens propre du terme. Les grecs nouveau africains, commencent à entrevoir la prison dans laquelle on risque de les enfermer, et ne sont pas contents, tandis que le reste de l’Europe commence à imprimer la planche à billets à coup de trillions.
Pour ceux qui se demandent comment peut-on d’un jour à l’autre estimer le besoin financier d’un tel « sauvetage » à coup de billions supplémentaires. Deux majeurs raisons, ces estimations et ce plan ne sont pas solides, il s’agit d’une tentative désespérer de sauver l’Euro ou les apparences. Le problème est que les marchés ne croient tous simplement pas à la solidité de l’économie grecque. La Grèce n’est même pas en sursit, « on » a parié sur son default et rien de crédible pas ses nombres aléatoires ne vient s’y interposer.
Mais comment des sommes aussi astronomiques peuvent être levées …par des états eux même endettes à un niveau pharaonique ?
Tout commença avec le changement de notre système monétaire : ce dernier mit les banques au centre de l’économie mondiale, et la monnaie perdit toute référence aux réserves nationales en or. Il s’agit d’une histoire très intéressante qui mérite plus que quelques lignes. Ce changement nous fit passer à une économie de dettes ou la monnaie n’est rien qu’une série de chiffres dans un ordinateur. En effet, ces trillions ne sont en aucun cas palpables. Je laisse des spécialistes vous orientez sur la question.  

L’Afrique a de nouvelle Frontière…pis ce que l’on avait coutume de décrire comme le Sud devient le Nord. Le monde change…